Contrôle d’accès électronique : Choisir une technologie à badge ou à biométrie ?
Devant la recrudescence des problèmes d’intrusion en entreprise, recourir à un système de contrôle d’accès électronique reste l’une des solutions les plus fiables du marché. Mais quelle technologie choisir ? Carte ou biométrie ? Voici quelques éléments de réponses pour vous permettre de faire le choix le plus approprié à votre problématique.
Carte ou biométrie ? Une comparaison difficile…
D’un côté, le badge sans contact, support d’identification reconnu pour sa robustesse, sa simplicité de déploiement et sa capacité à concentrer les usages.
De l’autre, la biométrie, technologie de pointe exigeante, capable d’assurer une sécurité de haut niveau, mais réservée à un champ d’applications strictement encadré.
Alors, biométrie ou badge ? Difficile de les comparer. Encore plus de les opposer, tant leurs usages diffèrent, même si parfois ils convergent. Il est donc plus avantageux de les associer en tirant bénéfice de leurs performances respectives pour l’exploitation d’un système de contrôle d’accès.
La biométrie : un système encore peu développé en France
Le badge : le support le plus utilisé
Si le badge est largement rentré dans les usages et reste le support de prédilection du contrôle d’accès électronique, le marché de la biométrie est encore peu développé en France. En effet, la CNIL veille au bon usage des technologies d’identification du vivant. Ensuite, parce que la biométrie n’a pas pour vocation à concurrencer le badge sur tous les terrains.
Le badge est mort. Vive la biométrie… ?
Contrairement à un badge multifonctions, la biométrie se limite, en général, à un seul usage.
Ainsi, les cas où la biométrie se substitue au badge ne sont, pas si importants. En revanche, un lecteur du contour de la main peut avantageusement remplacer le badge dans une entreprise ou d’une cantine.
Mais nombreuses sont les applications où la biométrie ne peut s’imposer sans l’usage d’un support associé, ne serait-ce que pour rester en conformité avec les exigences de la CNIL. Pour l’exploitation d’un système de contrôle d’accès et des usages plus développés (multi-application), le badge reste un élément incontournable.
…Non, le badge reste incontournable !
Le badge reste un support particulièrement adapté pour concentrer les usages, en sécurité et au-delà. Avec la multi-application, les possibilités sont remarquables : on franchit des accès, on se paye un café, on y conserve ses gabarits d’empreintes, etc. Autant d’applications qui supposent de pouvoir centraliser les données d’un parc de badges.
Le badge est aussi un insigne qui indique l’appartenance de son porteur à une entreprise. Par sa présence, il permet de signaler qu’untel n’est pas un intrus. Le badge reste donc incontournable pour une quantité d’applications mais aussi d’environnements, de par sa robustesse et sa fiabilité.
Un lecteur de badge est un boîtier comprenant un circuit électronique fiable relié à une antenne de cuivre. Il est confiné dans un boitier étanche et solide, parfois même en inox anti-vandalité. Le lecteur est connecté à une centrale, elle-même abritée dans un local. Par ailleurs, le badge conserve l’avantage sur le plan de la fluidité de passage. « Badger » à la volée est quasi instantané.
… Tandis que la biométrie présente quelques inconvénients
La biométrie : une gestion plus pointue
En extérieur, alors qu’un lecteur de badges ne pose pas, ou peu, de contraintes, l’installation d’un lecteur biométrique est beaucoup plus délicate. Les capteurs optiques utilisés pour la reconnaissance des empreintes digitales ou du réseau veineux sont sensibles aux rayonnements émis par le soleil, mais aussi aux rayures et saletés sur la vitre de protection. Le froid peut nuire à la reconnaissance des veines du doigt, etc.
De plus, un lecteur biométrique est un équipement fragile qui comprend l’élément le plus onéreux : le détecteur. C’est un point à prendre en compte lors de l’installation : un lecteur biométrique est un dispositif de haute technologie qui nécessite d’être protégé des tentatives de vandalisme.
S’identifier devant un lecteur biométrique demande deux à trois secondes d’attente à l’utilisateur, le temps de procéder à la lecture du doigt, de la veine, du contour de la main, puis de procéder à sa comparaison avec un gabarit stocké sur un support individuel, en local ou dans une base de données suivant la modalité choisie. Difficile, le cas échéant, de déployer des équipements biométriques sur les accès principaux ou encore, à l’entrée d’un parking.
Enfin, un badge sans contact passe, pour ainsi dire, à tous les coups devant un lecteur. Avec la biométrie, il faut s’attendre à des situations de faux rejets et de fausses acceptations. Même si son niveau de fiabilité est satisfaisant, la biométrie gagnerait encore à se hisser au niveau du badge.
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